Sophie-Bérangère SINGLARD


Agrégée d’espagnol
Université Paris IV Sorbonne
CLEA - EA 4083
 

 

 

Parcours universitaire

Depuis 2011 : Thèse sous la direction de Mme le Professeur Mercedes Blanco à l’Université Paris IV Sorbonne. Contrat doctoral avec mission d’enseignement à l’UFR d’Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV Sorbonne.

2010-2011 : Quatrième année à l’ENS de Lyon. Séjours de recherche à Salamanque et Madrid. Enseignante vacataire (deuxième semestre) à Sciences Po Lyon.

2009-2010 : Membre de la Maison Française d’Oxford. Academic Visitor, Faculty of Medieval and Modern Languages, University of Oxford.

2008-2009 : Préparation de l’Agrégation d’espagnol à l’ENS de Lyon. Admission à l’Agrégation d’espagnol.

2007-2008 : Master 2 Études Hispanophones, ENS de Lyon, sous la direction de Mme Marina Mestre, mémoire soutenu en présence de Mme le Professeur Mercedes Blanco. Séjour Erasmus d’un an à l’Universidad Autónoma de Barcelona.

2006-2007 : Master 1 Études Hispanophones, ENS de Lyon, sous la direction de Mr le Professeur Carlos Heusch.

2005-2006 : Khâgne au Lycée Chaptal, Paris. Admission à l’ENS de Lyon (rang : 7e). L3 LLCE Espagnol et L2 Philosophie à l’Université Paris IV Sorbonne.

2004-2005 : Khâgne au Lycée Chaptal, Paris. Admissible à l’ENS de Lyon.

2003-2004 : Hypokhâgne au Lycée Blaise Pascal, Clermont-Ferrand.
 

Recherches en cours

Mon travail de thèse qui s’intitule : « Penser la méthode dans l’Espagne du XVIe siècle : l’œuvre de Francisco Sánchez de las Brozas » me permet d’envisager l’Espagne du Siècle d’or à travers le lien entre littérature, épistémologie et humanisme. Je me propose de montrer que Francisco Sánchez de las Brozas, dit « El Brocense », ou « Sanctius », célèbre professeur de l’Université de Salamanque de la seconde moitié du XVIe siècle, défend dans la totalité de son œuvre la nécessité de mettre en place une méthode raisonnée de transmission des savoirs.

Surnommé, rappelle-t-il lui-même, « magister novitatis », il se propose de combattre les procédés pédagogiques alors en vigueur et accorde un rôle primordial à l’apprentissage de la logique qu’il juge indispensable à toute enquête épistémique valide. Ses prises de position sont étroitement liées à son activité d’enseignant à l’Université de Salamanque qui compte durant son âge d’or plusieurs figures éminentes tels Antonio de Nebrija, Francisco de Vitoria ou encore Fray Luis de León. Il s’avère donc nécessaire de saisir les caractéristiques essentielles de la vie des idées de l’Université de Salamanque de l’époque et de dessiner une géographie intellectuelle de ce lieu de savoir.

Ces recherches sont également indissociables d’une analyse des moyens de transmission du savoir que représentent les arts, manuels, méthodes et autres traités publiés à l’époque, mais aussi les éditions de textes anciens ainsi que les traductions de ces textes réalisées par les humanistes. Enfin, nous voulons mettre en lumière le fait qu’au sein de l’Université des voix s’élèvent souhaitant que l’Institution se fasse l’écho de la conscience nouvelle des possibilités d’avancée du savoir. À une époque où de nombreuses découvertes questionnent les méthodes et moyens de la connaissance, nous examinerons également ce en quoi la démarche du Brocense, loin d’être isolée en Espagne et en Europe, est fondatrice d’une nouvelle anthropologie.
 

Mots-clés

Humanisme, méthode, raison, épistémologie, logique, Francisco Sánchez de las Brozas « El Brocense », Histoire des idées des XVIe et XVIIe siècles, Université de Salamanque, arts du trivium, savoirs.
 

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30/06/2024 - Français