^{Vue des jardins de la Casa de Velázquez}

Trait d’union s’il en est, le mois de juillet nous amène d’une année académique à l’autre, entre bilans et perspectives, entre la fin d’une étape et le début d’une autre.

Avec plus de soixante-dix rencontres scientifiques entre l’EHEHI et le MIAS, une vingtaine d’activités artistiques, plus d’une centaine de résidents toutes disciplines confondues et la consolidation de nos axes de travail en faveur de la recherche-création, c’est une année particulièrement fertile qui arrive à son terme, et qui a posé les jalons d’ambitieux projets.

Une année qui a également été marquée par l’arrivée de Claude Bussac comme directrice des études artistiques et Katie Brzustowski-Vaisse comme responsable de la bibliothèque, dont la précieuse expertise dans leurs domaines respectifs a représenté de belles avancées pour notre institution. Mais qui dit arrivée, dit également départ et c’est avec une profonde gratitude que nous nous apprêtons à dire au revoir à Patrick Jouve, agent comptable et chef des services financiers depuis 2017, qui s’envolera prochainement pour le Mexique dans le cadre de sa future prise de poste à l’IFAL. Nous lui souhaitons une bonne continuation et de belles découvertes outre-Atlantique !

Pour l’heure, le mois de juillet continue sur la lancée de cette superbe année et démarre très fort avec notre désormais traditionnelle semaine américaine. Celle-ci s’articulera comme de coutume autour des Journées des Jeunes Américanistes (JJA) qui célèbrent leur 15^e édition en collaboration avec l'Institut des Amériques, l'IFEA et le SEMCA autour du thème « Guerre et Paix dans les Amériques : de la Préhistoire à nos jours ». C’est également avec grand plaisir que nous accueillerons Gustavo Guerrero (CY Cergy Université / Gallimard) et Amina Damerdji (FNRS - Université de Louvain) ancienne membre de l’EHEHI et autrice de deux romans publiés chez Gallimard pour la dernière Tertulia en Casa de l’année, le lundi 1^er juillet à 19h30. Tous deux évoqueront l’interconnexion entre la recherche scientifique et la création littéraire au fil d’une conversation qui sera suivie d’un concert d’Ismael de la Torre. Le mercredi 3 juillet, c’est au Círculo de Bellas Artes que nous vous invitons pour une passionnante table ronde qui prendra pour titre « Cuando restituir significa algo más que devolver piezas. Los museos españoles ante su descolonización » (entrée libre dans la limite des places disponibles). Enfin, nous clôturerons cette semaine thématique le jeudi 4 juillet à 10h00 avec une conférence de Daniel Alvarado Bonilla, compositeur en résidence, intitulée « Vestigios sonoros - tocar la historia y la memoria ». Elle sera suivie, à 13h00, d’un Interludio cultural autour du patrimoine culturel et intellectuel bolivien, présidé par Nardi Suxo, ambassadrice de la République Plurinationale de Bolivie avec la participation de Laura Fléty, membre actuelle de l’EHEHI, qui présentera le livre Les cortèges de la fortune (2023) et de Tatiana Alvarado Teodorika qui présentera la Biblioteca del Parnaso Boliviano.

Du côté de l’Académie de France à Madrid, nous nous retrouverons le mercredi 10 juillet, à 22h00, dans le cadre du « Cine de Verano » de l’Institut français de Madrid. Au programme du festival PhotoESPAÑA, cette séance spéciale sera dédiée au travail de nos trois cinéastes en résidence : Bahia Bencheikh-El-Fegoun, Gala Hernández López et Camille Zéhenne. Pour ce qui est des expositions, il vous reste encore quelques jours pour visiter Kaléidoscope, visible jusqu’au 17 juillet dans notre galerie, et Los Murmullos de las Piedras, jusqu’au 8 juillet à l’Hôtel Boutique Can Alberti de Mahón, Menorca.

En somme, un début d’été vibrant et passionnant durant lequel vous pourrez également commencer à apercevoir les premières lignes de notre nouvelle identité graphique, fruit d’un travail de plusieurs mois que nous avons hâte de partager avec vous !

Bel été à toutes et à tous !

Nancy BERTHIER
^{Directrice de la Casa de Velázquez}
 

Ce quatrième volume de série Epistola traite des fortes interactions entre le genre épistolaire et son environnement culturel, social et documentaire dans l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge. La lettre reflète ainsi les mutations dues à l’éclatement politique, la christianisation et la diversification du latin. Adaptée à son destinataire, elle informe, convainc et ordonne. Elle peut susciter des réponses et créer un réseau épistolaire. Conservée, elle est parfois recopiée, manipulée et insérée dans des contextes non épistolaires.