VERNISSAGE LE 10 SEPTEMBRE À 19H30
Réservation obligatoire sur la page web de l'Institut français de Madrid
Exposition du 11 septembre au 27 octobre 2024
Entrée libre - Du lundi au vendredi de 12h00 à 20h00
LIEU :
- GALERIE DU 10 - INSTITUT FRANÇAIS DE MADRID
C/ Marqués de la Ensenada, 10 - Madrid
L'Institut français de Madrid et la Casa de Velázquez s'associent pour présenter une nouvelle édition de leur exposition annuelle à la Galerie du 10. Sous le titre Dibujar es descubrir, elle réunira les travaux de Manon Delarue, Lucia Malerba, Sandra Mar, Regina Quesada et Lucile Soussan.
Dessiner, c'est poser un regard sur le monde, obéir à une pulsion primitive que le geste métamorphose en art. C'est aussi choisir parmi les propositions infinies de la réalité: retrancher, ajouter. Dessiner c'est découvrir. À partir de cette affirmation de John Berger, cette exposition présente le travail de 5 artistes, toutes résidentes récentes ou actuelles de la Casa de Velázquez, qui utilisent le dessin comme moyen d'expression et de recherche.
De la nature au personnage, de l'abstrait au figuratif, du dessin sur toile, céramique ou papier au dessin animé. Manon Delarue, Lucia Malerba, Sandra Mar, Regina Quesada et Lucile Soussan nous montrent la force du dessin contemporain et sa diversité.
LES ARTISTES
MANON DELARUE
Manon Delarue est artiste plasticienne, diplômée des Beaux-Arts de Paris. Après une résidence artistique en Islande, elle effectue un voyage d’étude au Japon où elle présente sa première exposition individuelle. De retour à Paris, elle expose dans les galeries Valérie Delaunay et Bertrand Grimont. En 2022, travaillant sur un projet de roman graphique, elle est accueillie en résidence au sein des éditions le Bruit du Monde à Marseille et l’année suivante à Plateau Urbain à Paris.
En parallèle de son travail artistique, coach sportive diplômée, elle crée son entreprise les joggings culturels. En associant sport et culture, elle conçoit des actions pour de nombreuses institutions telles que Lafayette Anticipations, la Fondation Giacometti et le Carreau du Temple. En 2023, elle est la première artiste résidente du Musée National du Sport et conçoit pour Paris Musées un ensemble de performances sportives en vue des Jeux Olympiques 2024. À la Casa de Velázquez, elle a exploré les médiums du dessin, de la bande dessinée et de l’installation traitant de l’impact de la culture et des mythes sur le désir.
LUCIA MALERBA
Lucia Malerba est dessinatrice, animatrice et exploratrice. À la base de sa recherche expressive il y a le désir de raconter des histoires pour refonder la réalité sur la base de l'imaginaire.Sa pratique artistique s'articule autour du dessin à main levée comme forme d'expression libre, versatile et immédiate qu'elle applique dans différents domaines: le dessin animé, l'illustration, la bande dessinée, le gribouillage. En 2016, elle fonde le collectif Mangoosta avec lequel elle produit des court-métrages et organise, depuis plusieurs année, une série des rencontres et laboratoires sur le dessin et l'animation 2D à Bologna.
Elle a réalisé deux courts métrages : Flocks (mixed media 2D, 5', 2020) et L'Angoisse et l'Extase (mixed media 2D, coproduction italo-française Ikki Films, BoFilm, Kilowatt, 2022) dont la première a eu lieu au Raindance Film Festival de Londres. Elle travaille actuellement sur un projet multimédia, Vert d'Enfer, qui consistera en un court métrage, un livre illustré et une adaptation XR. En parallèle, elle développe sa première expérience de réalité virtuelle, Roussel Music Box, sélectionnée au B3 Festival de Francfort et à l'ak New Images Festival de Paris. Elle a participé à plusieurs résidences artistiques : Open Workshop au Danemark, Résidence Internationale de Fontevraud, XR Creative Residency et la Maison des Auteurs en France.
SANDRA MAR
Sandra Mar (Valence, 1995) a étudié les beaux-arts à l'Universitat Politècnica de València, où elle s'est ensuite spécialisée dans la céramique en obtenant un master en production artistique. Comprenant l'argile comme une toile, ce matériau a fini par devenir un support pour ses dessins et ses écrits. L'élément central de son travail est la poésie, en particulier celle qui pose des questions sur l'amour, le désir et l'affection. Ses œuvres constituent une manière de capturer son expérience physique et émotionnelle, à travers différents symboles qui construisent son imaginaire. Au cours du processus de travail, elle s'intéresse au dialogue qui s'instaure entre son corps et le matériau, qu'elle pousse jusqu'à ses limites.
Ses œuvres ont fait partie d'expositions collectives telles que Confluències. Entre el archivo y la intervención (IVAM, Valence, 2024). Elle a organisé des expositions individuelles Ninguna fantasía (Galería Rosa Santos, Madrid, 2023) et La sangre, los ojos o el ramillete (Galería Rosa Santos, Valencia, 2023).
REGINA QUESADA
Regina Quesada est une artiste visuelle, enseignante et chercheuse espagnole qui vit et travaille à Valence. Elle est titulaire d’un diplôme en arts appliqués et d’un diplôme en beaux-arts de la faculté des arts de Valence. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat au sein du département de dessin de la Facultad de Bellas Artes de San Carlos de Valencia. En 2022, elle a été sélectionnée pour le IXe prix MARDEL avec un travail de dessin contemporain intitulé Inhumación I ainsi qu’en 2021, pour le projet de recherche Arte sobre papel ¿Reminiscencia o vigencia? du groupe de recherche ESAGEC (HUM-862) en collaboration avec l’association AASA qui a donné lieu à une exposition itinérante pendant deux ans. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions et foires en Espagne et dans d’autres pays (Costa Rica, Belgique, Portugal).
Elle a participé à plusieurs projets de recherche consacrés à la création de livres d’artiste et à l’expérimentation picturale, notamment « Sobre libros », « El llibre espai de creació », « Salvados por el arte. El viaje artístico de unos libros condenados a morir » et « Mar a tres Riveras : Japón, México, España ». Ses œuvres font partie de collections privées et publiques telles que le Fonds d’art de l’Université polytechnique de Valence et la Fundación Comunidad Valenciana à Bruxelles. À la Casa de Velázquez, elle a développé un projet de création artistique et de recherche intitulé «PIEDRAS» (Pierres), À propos d’une géologie du territoire.
LUCILE SOUSSAN
Lucile Soussan est diplômée de l’Ecole Olivier de Serres et des Beaux-arts de Paris où elle a étudié auprès d’Eric Poitevin. Elle est lauréate du Prix 3under30 décerné par la Galerie Daniel Blau à Munich. Sa pratique de la gravure l’a menée à l’atelier Bo Halbirk à Paris pendant plus de dix ans et au Spike Print Studio à Bristol au Royaume-Uni pendant un an. Passionnée par les liens entre arts et science, elle a été formée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris au dessin scientifique.
Elle a participé à l’exposition Japonisme contemporain au Palais des Beaux-Arts de Paris. Ses œuvres ont été exposées lors du festival Photo Saint Germain, à la biennale de gravure de Sarcelles et à la Galerie Meyer. Lucile Soussan a été accueillie en résidence au domaine de Belval et à la Casa Lu à Mexico.
Visuel : © Lucile Soussan, pièce de la série Paradis noir, 2022. Gravure à l'aquatinte