Exposition du 8 février au 17 mars 2024
Du mardi au dimanche de 11h à 18h - Dernier accès à 17h30
Académie des beaux-arts - Pavillon Comtesse de Caen
27 Quai de Conti - 75006 Paris
Métros : Louvre-Rivoli (M1), Saint Germain des Prés (M4) et Pont Neuf (M7)
Présentation
De retour d’une année de résidence en Espagne (de septembre 2022 à juillet 2023), les artistes de la 93 promotion de l’Académie de France à Madrid, section artistique de la Casa de Velázquez, s’invitent au Pavillon Comtesse de Caen du 8 février au 17 mars 2024 pour une exposition conçue à la fois comme une restitution et un prolongement de leur immersion en péninsule Ibérique.
Manuel ABRAMOVICH, Manu BLÁZQUEZ, Milena CHARBIT, Félix DESCHAMPS MAK, Arash FAYEZ, Jeanne LAFON, Guillaume LILLO, Alba LORENTE HERNÁNDEZ, Stéphanie MANSY, Antoine NESSI, Assia PIQUERAS, Delphine POUILLÉ, Laurent PROUX, Élodie SEGUIN et Gabriel SIVAK
Son titre, Les chambres de verre, emprunte à Marta Gili la formule qu’elle utilise dans le texte introductif au catalogue pour évoquer l’espace de création.
Conçues pour favoriser la présence d’un autre réel qui stimule le processus créatif, les résidences d’artistes sont ces « chambres de verre » : des espaces suffisamment clos pour inviter au recueillement, suffisamment diffus pour que s’y engouffrent l’ailleurs et ses promesses. En somme : être en soi, tout en étant au monde.
La restitution de ces 15 projets développés pendant un an à Madrid témoigne ainsi d’un moment singulier durant lequel s’est établi un jeu de correspondances avec les grands thèmes de l’art contemporain : la représentation de corps fragmentés, la réflexion politique dans le champ artistique, les questions de frontières... Mais c’est aussi un parcours fait de propositions multiformes qui nous est proposé, de recherche avec des matériaux inédits, d’une approche nouvelle de la couleur ou du support, donnant à l’atelier – la chambre – l’aura particulière d’un laboratoire d’expérimentation.
Les « chambres de verre » de la Casa de Velázquez nous entraînent ainsi dans des espaces imaginaires ou physiques, des reflets madrilènes jusqu’au Pavillon Comtesse de Caen, où elles déposent un peu de cet « otro lugar » propice à la réflexion et à la création.
