La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen
Enquête archéologique sur les débuts de l’empire almohade au Maroc
Prix d’archéologie 2015 de la Fondation Simone et Cino del Duca
La mission Îgîlîz rassemble des universitaires marocains et français, des chercheurs de l’INSAP, des membres du CNRS ou d’autres établissements de recherche, et des doctorants et étudiants français et marocains de niveau Master ou en cours de doctorat. Le volet archéologique (fouille et prospection) est placé sous la responsabilité conjointe d’A. S. ETTAHIRI, A. FILI et J.-P. VAN STAËVEL ; il comprend également, en tant que membres permanents : M. GODENER (doctorante, Université Paris IV), V. HÉRITIER-SALAMA (doctorante, Université Paris X) et P. WECH (Service départemental de l’Eure). La topographie et les outils géomatiques sont placés sous la responsabilité de R. SCHWERDTNER (INRAP), S. SIAFI (INRAP) et O. BARGE (CNRS, Maison de l’Orient Méditerranéen-ArchéoOrient Jalès). Les études céramologiques sont menées par A. FILI (resp.), C. DÉLERY (Musée du Louvre) et M. ATKI (site de Volubilis). Les recherches archéobotaniques sont assurées par M.-P. RUAS (resp. ; CNRS UMR 7209, MNHN), S. IVORRA (CNRS, UMR 5059, Montpellier) et J. ROS (UMR 7209, MNHN), celles concernant les restes de faune par B. CLAVEL (resp. ; CNRS, UMR 7209, CRAVO) et H. MONCHOT (UMR 8167).
Pour répondre aux objectifs de formation qui lui ont été assignés, la mission accueille chaque année sur le terrain des étudiants désireux d’approfondir leur formation en archéologie de terrain, en leur offrant, durant le temps de leur séjour, un encadrement scientifique adéquat. Ces séjours d’étudiants de niveau master ou de doctorants s’effectuent dans le cadre de conventions de stage. Dans l’esprit de l’accord de partenariat scientifique signé par les institutions concernées par la fouille d’Îgîlîz et grâce au soutien apporté par la Sous-Direction des échanges scientifiques et de la recherche du Ministère des Affaires étrangères et européennes, les codirecteurs de la mission Îgîlîz ont d’autre part organisé en 2011 deux sessions complémentaires de formation, destinées à sensibiliser les étudiants et les chercheurs marocains aux outils facilitant aujourd’hui une meilleure compréhension des données de terrain utiles à l’archéologue : archéobotanique, géomatique, télédétection, photo-interprétation, analyse des paysages.