COORD. : Sergi SANCHO FIBLA (Università degli Studi di Padova), Sylvie DUVAL (Université Clermont Auvergne), Isabel HARVEY (Université Catholique de Louvain), Silvia PÉREZ GONZÁLEZ (Universidad Pablo de Olavide)
ORG. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Université catholique de Louvain, Universidad Pablo de Ovide, Proyecto MAGISTRA, École française de Rome
COLL. : Palacio de los Briones
LIEU
- PALACIO DE LOS BRIONES
Calle Ramón y Cajal 9-15 41410 Carmona - Sevilla
PRÉSENTATION
Cette quatrième rencontre en présentiel du projet Sorores Les religieuses non cloîtrées en Europe du Sud, XIIe-XVIIIe siècle a pour objectif de réfléchir à la méthodologie de l’étude de la régularisation du mode de vie des religieuses en dehors des couvents et des monastères.
En effet, la vie religieuse qui n’impliquait pas la profession de vœux solennels suivait également des textes normatifs. Les béguines, les beatas, les bizzocche ou les tertiaires suivaient des règles, des statuts, des constitutions qui tendaient vers un idéal promu par l’institution. Dans le but de nous démarquer de l’histoire institutionnelle, nous proposons ici de travailler selon deux axes. D’une part, il s’agit de réfléchir aux logiques politiques, sociales et spirituelles de la mise en œuvre des règles afin d’examiner comment le phénomène de la religiosité non cloîtrée a été compris et assimilé à différentes époques. D’autre part, nous voudrions dépasser le binôme norme-transgression puisque d’autres sources peuvent nuancer ou contredire les textes normatifs.
Parler de «transgressions» revient, de fait, à adopter le point de vue de l’institution, tandis qu’il est possible de déplacer celui-ci vers l’étude des différentes pratiques : comment elles ont été comprises, tolérées ou réprimées par les différents acteurs et actrices historiques impliqués.
