COORD. : Elisabeth ANSTETT (CNRS), Valérie ROBIN AZEVEDO (Université Paris Cité), Clara DUTERME (Université de Strasbourg), Anélie PRUDOR (Aix-Marseille Université)
ORG. : Programme ANR Transfunéraire, UMR 7268 (Ades, Marseille), UMR 205/UMR 8245 (Urmis, Paris), École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid)
COLL : UMR 5283 (Centre Max Weber, Université de Saint- Étienne), Institut des hautes études de l’Amérique latine (Sorbonne Nouvelle), UMR 7069 (Lincs, Université de Strasbourg), UMR 5193 (Lisst, Université Toulouse-Jean Jaurès), UMR 7303 (Telemme, Aix-Marseille Université)
LIEU :
- CASA DE VELÁZQUEZ
C/ Paul Guinard, 3 - Madrid - Ciudad Universitaria
PRÉSENTATION
Ce colloque international constitue l’évènement scientifique de clôture du programme de recherche TRANSFUNERAIRE financé par l’ANR de 2020 à 2023.
Ce programme visaità étudier les fonctions symboliques et sociales assignées aux, et assumées par, les funérailles collectives dans les contextes contemporains marqués par la violence extrême ou des crises de mortalité.
En analysant de façon comparative des inhumations collectives conduites en Europe et en Amérique latine, il s’agissait de comprendre dans quelle mesure les funérailles constituaient un des ressorts de la résilience des sociétés marquées par la mort de masse au XXe siècle.
Au-delà d’une interrogation sur les modalités et les enjeux de ces rituels intégrant un questionnement sur l’impact des exhumations, désormais incontournables dans tous ces contextes, notre objectif était de mieux saisir les transformations à l’œuvre dans le champ du funéraire.
Prévu sur deux journées, ce colloque sera l’occasion de présenter les études qui ont été conduites dans le cadre du programme, de dialoguer avec des collègues espagnols (de Valence et Madrid) autour des cas européens et latino-américains, et d’ouvrir la réflexion sur un horizon comparatif plus large incluant les transformations des pratiques funéraires en contextes de violences de masse en Asie et Afrique.
Visuel : C. Duterme. 1er nov. 2018. Cimetière de Nebaj, chef-lieu de la région Ixil, Guatemala. La population ixile a été la cible de massacres et de violences génocidaires entre 1975 et 1983, durant le conflit armé guatémaltèque. La réinhumation des victimes représente l’un des dispositifs de retour à la paix.