Dans le cadre de l'École thématique Traces et représentations du passé dans les monuments et le patrimoine, XIXe-XXIe siècle
Journée d'étude ouverte au public dans la limite des places disponibles
Coord. : Claire BARBILLON (École du Louvre), Jérôme GRÉVY (Université de Poitiers), Thomas KIRCHNER (Centre allemand d’histoire de l’art), François-René MARTIN (École du Louvre, École nationale supérieure des beaux-arts de Paris), Stéphane MICHONNEAU (Université de Lille)
Org. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid),
ANR RUINES (Maison européenne des sciences de l’homme et de la société, Lille), EA 4270 (CRIHAM, Université de Poitiers et de Limoges), École du Louvre (Paris), Centre allemand d’histoire de l’art – DFK (Paris)
Coll. : Ambassade de France en Espagne, Ambassade d’Allemagne en Espagne
Présentation
Les traces du passé constituent les buttes-témoins d’événements historiques à jamais révolus. Elles sont parfois l’objet d’un réinvestissement symbolique qui les désigne en marques qui proposent toujours une forme d’appropriation symbolique et spatiale - a minima, un droit de présence, a maxima, l’affirmation d’une revendication. Ces marques sont d’une infinie variété, plus ou moins durables, et sont l’objet de multiples usages sociaux : conservation, monumentalisation, esthétisation, patrimonialisation mais aussi destruction, démolition ou effacement.
L’Allemagne a très tôt posé les termes de ce débat et a constitué dans le monde entier un modèle pour la France, la péninsule Ibérique et le continent américain. Si l’enjeu de cette journée d’étude est bien d’historiciser les usages des traces et des monuments à l’époque contemporaine et de les situer dans un contexte local précis afin d’en repérer d’éventuelles singularités, le jeu des circulations, des imitations dans l’espace euro-américain fera l’objet d’une attention particulière.
