Coord. : Guillaume GAUDIN (Université Toulouse - Jean Jaurès), Manuel RIVERO (Universidad Autónoma de Madrid)
Org. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Labex Structuration des mondes sociaux (Université Toulouse - Jean Jaurès), UMR 5136 (FRAMESPA, Université Toulouse – Jean Jaurès), Universidad Autónoma de Madrid, Instituto Universitario “La Corte en Europa” (IULCE, Madrid)
Lieu :
UAM - Universidad Autónoma de Madrid
Facultad de Filosofía y Letras
C/ Francisco Tomás y Valiente nº1
Ciudad Universitaria de Cantoblanco
28049 Madrid
Entrée libre et gratuite
Présentation
La monarchie hispanique consolida son organisation et sa structure au long du XVIe siècle. À la fin du siècle, on la décrivait comme une entité politique plurielle, un conglomérat de royaumes politiquement articulés, mais indépendants les uns des autres : les royaumes d’Aragon, Sardaigne, Nouvelle Espagne, Naples, Majorque, Navarre, Pérou, Portugal, Sicile et Valence, ainsi que le principat de Catalogne, étaient gouvernés par des vice-rois.
À cette catégorie, on peut ajouter les gouverneurs de Milan et des Pays-Bas. Ils étaient tous des alter ego, un autre moi du souverain, et ils gouvernaient les territoires en son nom. Dupliquer la personne du roi était une façon originale de répondre aux difficultés posées par la distance. Toutefois, dans un ensemble de territoires qui n’avaient pour seule identité commune qu’un même souverain et une même confession, le gouvernement de lieux si éloignés devait s’articuler et se coordonner pour éviter la rupture du système.