Coord. : Sandro CAROCCI (Università degli Studi di Roma “Tor Vergata”), Laurent FELLER (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Ana RODRÍGUEZ (Instituto de Historia, CCHS-CSIC, Madrid)
Org. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), École française de Rome, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 8589 (LAMOP, Paris), Instituto de Historia (CCHS-CSIC, Madrid)
Coll. : Università degli Studi di Roma “Tor Vergata”, Universidad de Zaragoza, Universidad de Valladolid, Universitat de Lleida, European Research Council – Advanced Grant. Project Petrifying Wealth
Lieu :
Casa de Velázquez
Centro de Ciencias Humanas y Sociales - CSIC
Entrée libre et gratuite
Présentation
Cette rencontre, la troisième du programme « Économies de la pauvreté », vise à traiter de la matérialité de la pauvreté : que signifie concrètement vivre pauvrement au Moyen Âge lorsque cette pauvreté n’a pas été choisie, mais est subie, soit qu’elle résulte d’une mauvaise conjoncture, soit qu’elle soit la conséquence d’une insuffisance continue et structurelle des revenus ? Partir, migrer, abandonner son habitat est un choix évident lorsque les difficultés apparaissent à la fois définitives et insurmontables.
Mais rester est parfois possible, au prix de l’acceptation d’un genre de vie où il est admis que le salaire ne suffit pas. Il faut se débrouiller en multipliant les activités, voire en se plaçant aux limites de la délinquance ou en mendiant. Les solidarités et l’entraide existent, cependant.
Elles prennent des formes diversifiées, allant de la solidarité familiale, moralement acceptable et aussi possible tant que la baisse des revenus n’atteint pas l’ensemble de la société, à la définition de politiques publiques d’acquisition et de revente des denrées alimentaires. Les pauvres sont contraints de se dessaisir de leurs biens meubles et de vivre en se passant d’objets nécessaires.
Pour ces raisons, les journées d’étude sont divisées en deux parties : 1. Les stratégies de survie 2. Les consommations des pauvres.