Coord. : Adelaide COSTA (Universidade Aberta - Instituto de Estudos Medievais - FCSH/NOVA), Jean-Luc FRAY (Université Clermont Auvergne), Laurent VIDAL (Université de La Rochelle), Pedro CARDIM (Universidade Nova de Lisboa)
Org. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Universidade Nova de Lisboa - Faculdade de Ciências Sociais e Humanas / Instituto de Estudos Medievais (IEM), Centro de História de Aquém e Além-Mar (CHAM), Instituto de História Contemporânea (IHC)
Lieu de la manifestation :
Casa de Velázquez
C/ Paul Guinard, 3
28040 Madrid
Entrée libre et gratuite
Présentation
Le concept de « cohésion » présente deux acceptions complémentaires : compris au sens d’une force unificatrice, le terme met l’accent sur le processus unificateur (ainsi pourra-t-on évoquer une mécanique, une démarche de cohésion) ; au sens d’un caractère résultant, cohésion, est, en français, le presque synonyme de « cohérence » et s’applique à un ensemble dont les parties sont unies, liées entre elles par des liens non contradictoires ou antagonistes.
La cohésion territoriale serait donc « la capacité de concilier la diversité des territoires et de réduire les inégalités liées à l’espace, d’améliorer l’accès aux services, de matérialiser des réseaux, de créer et animer des coopérations au sein d’un territoire donné » (Observatoire des territoires, 2017).
Quant à la notion de « petites villes » et de « villes moyennes », l’argumentaire géné- ral de notre programme de recherche rappelle la nécessité d’écarter « la tyrannie des critères de l’étendue physique et du poids démographique des unités urbaines ». Mais, dans le même temps, l’enquête doit prendre en compte des critères de centralité, d’urbanité et de rapport particulier et prégnant au monde rural ambiant, tout en excluant les plus grands organismes urbains, « considérés comme tels à leur époque et dans leur espace » (Tesson, 2009).
