Marta Noguera Ortega
LITTÉRATURE ESPAGNOLE CONTEMPORAINE
Université Paris-Nanterre / Université Pompeu Fabra
PARCOURS UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL
Depuis novembre 2018 :Thèse de doctorat en cotutelle sous la direction de la professeure Zoraida Carandell (Université Paris Nanterre) et du professeur Domingo Ródenas de Moya (Université Pompeu Fabra de Barcelone). Contrat doctoral de l’ED 138 avec mission d’enseignement à l’Université Paris Nanterre, UFR LCE, département d’Espagnol.
Printemps 2021 : transcription de de lettres manuscrites au format TEI-XML pour le projet CAREXIL (Univesrité Paris-Lumières) sous la responsabilité scientifique de Marta López Izquierdo (U. Paris 8), Mercedes Yusta Rodrigo (U. Paris 8) Violaine Challéat-Fonck (Archives Nationales), Allison Taillot (U. Paris-Nanterre).
2017-2018 : Stage d’Agrégation au Collège Buffon (Paris 15eme). Master 2 MEEF espagnol en alternance, ESPE Paris et Université Paris III – Sorbonne nouvelle. Mention Très Bien.
2016-2017 : Préparation et admission à l’Agrégation Externe d’Espagnol 2017, major de promotion. Admission au Capes Externe d’Espagnol 2017, classée 3ème.
2014-2015 : M2 Recherche Lettres, spécialité « Lettres, Arts, Pensée contemporaine », Université Paris VII – Denis Diderot. Mémoire de recherche sous la direction de Dominique Rabaté. Mention Très Bien.
2009-2014 : Licence en Humanités, spécialité Littérature, Université Pompeu Fabra. Mémoire de recherche sous la direction de Domingo Ródenas de Moya. Mention Très Bien.
RECHERCHE EN COURS
PROJET DE RECHERCHE À LA CASA DE VELÁZQUEZ : Écrire pour soi. Les carnets d’écrivain dans les lettres espagnoles contemporaines.
Dans « Écrire pour soi. Les carnets de l’écrivain dans les lettres espagnoles contemporaines » je cherche à proposer un travail théorique sur les carnets d’écrivain à partir de l’étude des carnets manuscrits originaux de quatre auteurs espagnols ayant élaboré la plupart de leur œuvre dans la deuxième moitié du XXe siècle : María Zambrano, Carmen Martín Gaite, José Ángel Valente et Joan Margarit. Espace d’écriture privée et atelier portatif, le carnet est pour certains écrivains le lieu où se prépare l’œuvre à venir, mais il peut être aussi l’espace de ce qui s’écrit en marge de l’œuvre en cours, souvent en lien avec elle : idées, notes prises au hasard, notes de lecture, réflexions, etc.
Le goût pour les formes fragmentaires, informes et inachevées propre au XXeme siècle a certainement favorisé l’intérêt par un objet comme le carnet, caractérisée par la réunion de matériels divers et une écriture brève et fragmentée. Cet intérêt traduit par la publication posthume (et souvent partielle) de carnets d’écrivains, ce qui invite à certains questionnements. En tant que pratique d’écriture privée, auto-destinée, le carnet est à priori déterminé par son illisibilité originaire, car il n’est pas conçu pour être lu par le public général. Or la publication des textes des carnets implique l’intégration de cette pratique marginale dans l’institution littéraire : le carnet devient un texte lisible, qui nous invite à nous interroger sur comment le lire et comment le définir. C’est pourquoi je vise dans mes recherches à proposer, d’un côté, une théorisation de cette pratique, et de l’autre, une lecture des carnets de chacun des auteurs en mettant l’accent sur leur fonctionnement rizhomique.
COMMUNICATIONS ET PUBLICATIONS
« Poésie du territoire et territoire de la poésie dans les carnets de Joan Margarit (1988-1999) ». Séminaire du CRIIA « Territoires en mouvement dans les mondes hispaniques du Moyen Âge à l’époque contemporaine », Université Paris-Nanterre, 3 février 2021.
En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=xxIk2KxT6qU
« El cuaderno : margen y umbral de la escritura ». À paraître dans Artes del ensayo, nº4, 2021.
MOTS-CLÉS
pratiques d’écriture ; carnets ; écriture fragmentaire ; écriture privée ; création ; matérialité du texte ; manuscrits modernes ; littérature espagnole.