Les fouilles engagées en 2008, avec d’une part le soutien financier de la Casa de Velázquez et, depuis 2011, celui de la commission consultative des fouilles archéologiques à l’étranger du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI), et d’autre part avec l’appui logistique de l’université de Murcie et de la Comunidad autonoma de Murcia, sont donc les premières recherches systématiques programmées sur le long terme dans la région sur le patrimoine minier antique. Chaque année se tient une campagne de fouilles longue d’un mois qui réunit, en moyenne, une quinzaine de fouilleurs, pour l’essentiel des étudiants en histoire et en archéologie des universités de Toulouse et de Murcie, qui viennent acquérir une expérience de terrain indispensable dans leur cursus. Ils sont encadrés par des chercheurs confirmés issus majoritairement du laboratoire de recherche TRACES de Toulouse.