Org. : Casa de Velázquez
Coll. : Universidad Complutense de Madrid (Facultad de Filología), École des hautes études en sciences sociales (EHESS - CRH Centre de recherches historiques)
Avec le soutien de : FEDER - Fonds européen de développement régional, Proyecto Cithara, Proyecto DOCEMUS-CM, ARCHIVO EPIGRÁFICO DE HISPANIA
Comissaires : Vincent Debiais (EHESS), Morgane Uberti (Casa de Velázquez)
Du 10 au 29 mai 2019 (L-D: 10h-20h)
15 mai 2019 (10h-17h)
Vernissage le jeudi 9 mai à 19h30
À la Casa de Velázquez
C/ Paul Guinard, 3
28040 Madrid - Ciudad Universitaria
Présentation
L'idée de cette exposition est née du projet de recherche LIMITS (Casa de Velázquez - Universidad Complutense de Madrid) qui, pendant deux ans, a interrogé les limites, une discipline historique qui censure, analyse et publie des inscriptions réalisées sur des matériaux durs et durables, avant l'invention de l'impression.
Avec l'ambition d'aller au-delà de la recherche purement académique, les coordinateurs du projet - Vincent Debiais (CRH - EHESS) et Morgane Uberti (Casa de Velázquez), également commissaires de l'exposition - ont engagé un processus de création sur plusieurs mois avec six artistes contemporains, résidents actuels de la Casa de Velázquez - Académie de France à Madrid.
Artistes: Giovanni Bertelli, Marie Bonnin, Carlos de Castellarnau, Sylvain Konyali (en collaboration avec Paul Vergonjeanne), Naomi Melville y Andrés Padilla Domene
-----------------
En laissant carte blanche à six artistes contemporains, les commissaires de l'exposition - Vincent Debiais et Morgane Uberti - ont cherché à croiser les approches d'une manière inédite, afin d'élargir les perspectives et de jeter un éclairage nouveau sur la discipline épigraphique.
Le résultat est une exposition qui crée des ponts entre les disciplines et les époques, et propose une lecture globale qui intéressera aussi bien les spécialistes de la matière que ceux qui veulent la découvrir.
Les sources épigraphiques, dont les photographies sont présentées sous forme de collages tout au long de l'exposition, témoignent de la dimension esthétique impérissable des inscriptions de la fin de l'Antiquité et du Moyen Âge. À leur tour, les œuvres contemporaines apparaissent comme un nouveau champ d'expérimentation, mettant en évidence les similitudes entre les arts et les sciences, et dessinant une définition en mouvement de cet objet d'étude polymorphe qu'est l'inscription.