LIEU :
- CASA DE VELÁZQUEZ - GRAND SALON
C/ Paul Guinard, 3 - Madrid - Ciudad Universitaria
INTERVENANT INVITÉ :
- Max ARMENGAUD (Photographe - artiste résident de la Casa de Velázquez 1993-1995)
LANGUE : Français
Réservation préalable obligatoire à travers ce lien
Au-delà des formats habituels de ses manifestations artistiques et scientifiques, la Casa de Velázquez ouvre un nouvel espace de dialogue qui, reprenant l'esprit de la pratique sociale de la "tertulia", vise à proposer des rencontres régulières avec des personnalités de premier plan liées à la création ou à la recherche. L'atmosphère accueillante de notre Grand Salon offre un cadre intime à ces rencontres, conçues pour des conversations de proximité avec les invités sur leurs sujets de prédilection.
Le fil conducteur de ces discussions est la question de la créativité, entendue au sens large comme un concept hétérogène qui désigne la capacité à créer des objets, des idées, des solutions nouvelles, et qui s'applique non seulement, et certainement pas en premier lieu, aux pratiques artistiques, mais aussi à tous les domaines de la connaissance, de la science et de la vie.
TERTULIA IV
DERRIÈRE LA SCÈNE : POUR UN PORTRAIT ANTI-ICONIQUE
À l'occasion de la venue à la Casa de Velázquez de Max Armengaud, dans le cadre d’un projet photographique en relation avec le futur centenaire de l’institution, le photographe, membre de la 64ème promotion des artistes de l’Académie de France à Madrid (1993-1995), reviendra sur son parcours et son œuvre, en dialogue avec Nancy Berthier, membre de la promotion 1992-1994 des chercheurs de l’EHEHI
Depuis 1986, Max Armengaud poursuit un travail de dévoilement et de confrontation d’institutions célèbres dont il questionne le champ de visibilité : Palais de l’Elysée, Cité du Vatican, Château de Prague, Opéra de Paris, Arènes de Madrid, etc.
Opérant derrière la scène de la communication institutionnelle, il interroge la notion même de portrait. Par son traitement formel de la figure, conjugué à la fragmentation sérielle, il affirme une position anti-iconique, à l'opposé du portrait officiel dont il élargit les codes à la dimension collective.
Son œuvre ouvre ainsi un formidable champ de réflexion sur la fonction des institutions, qu’il définit comme des « repères identitaires collectifs », et sur les liens complexes que l’individu noue avec elles.
En savoir plus : www.maxarmengaud.com
Crédit visuel : © Max Armengaud - Vestiaire d'orchestre côté cour, le 16 septembre 1987 (fragment de la série "Un portrait l'Opéra de Paris, 1986-1990")