COORD.: Andrew A. Anderson (University of Virginia) y Laurie-Anne Laget (Sorbonne Université, Institut universitaire de France)
ORG.: École des hautes études hispaniques et ibériques (EHEHI - Casa de Velázquez, Madrid), University of Virginia, Sorbonne Université-Institut universitaire de France
EN LA CASA DE VELÁZQUEZ
C/ Paul Guinard, 3 - Madrid - Ciudad Universitaria
Le colloque pourra également être suivi en ligne
Lien d'accès à la salle virtuelle
Dans le cadre du colloque, Alicia Grueso Hierro présentera une conférence au Círculo de Bellas Artes, le lundi 12 décembre à 19h00.
→ Fantasía y oratoria cinematográfica en Ramón Gómez de la Serna.
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Plus d'informations sur circulodebellasartes.com
PRÉSENTATION
Si l’histoire littéraire a traditionnellement privilégié une approche textualiste, d’autres méthodologies se sont fait jour depuis la seconde moitié du xxe siècle comme la sociologie de la littérature (Escarpit, 1958 ; Bourdieu, 1966 et 1992), la théorie des « mondes de l’art » (Becker, 1982) et, plus récemment, celle des réseaux littéraires (Aron, 2003 ; de Marneffe et Denis, 2006). Ces approches envisagent la littérature comme un travail collectif et visent à comprendre les interactions sociales qui assurent le fonctionnement de la vie littéraire et/ou artistique, comprises dans leur dynamique transnationale.
Dans la lignée de ces travaux, ce colloque s’intéresse à l’exploration de ce que l’on pourrait appeler, avec José Montero Alonso, les “coulisses” de la littérature et de l’art, afin d’analyser le fonctionnement de la vie littéraire/artistique à travers leurs lieux, leurs milieux et leurs réseaux au service d’un travail d’élaboration social collectif.
Cette approche nous permettra de réfléchir en termes de pratiques et d’interactions sociales afin de rendre visibles les acteurs et les mécanismes de la vie littéraire/artistique qui, malgré leur pertinence dans les processus de création, ont été sous-estimés dans le récit des historiographies plus traditionnelles.
Crédit visuel : © José Luis Ágreda, Tertulia