Cet ouvrage présente l'analyse formelle et structurelle de la presse culturelle espagnole au cours de son premier siècle d'existence. Il retrace l'évolution que connaît celle-ci de 1737 à 1808 et établit la part d'originalité dont elle fait preuve, à la fois comme pratique sociale et comme genre littéraire. Sont ainsi considérés le rapport de la presse au temps et à l'objet journal : la manière qu'ont les périodiques d'appréhender les événements qui ponctuent le quotidien de leur ville de parution, les caractéristiques graphiques des numéros dont ils sont composés ; son système énonciatif : les voix qui apparaissent au fil des pages, leur mise en relation et la manière dont elles s'affirment ; les modalités d'écriture à travers lesquelles se donnent à voir articles historiques et réflexions morales, journaux critiques et de vulgarisation ; les objectifs que prétendent remplir les journalistes, enfin, et la logique interne qui en découle.
La presse en parle
Cahiers de la Méditerranée
Nº 42-1, 2017
À la rigueur de l’auteur, qui nous livre là un travail particulièrement documenté, s’ajoute la qualité de l’écriture.
Elisabel Larriba
Cuadernos de Historia Moderna
Nº 42-1, 2017
Ambicioso, porque el corpus estudiado abarca el conjunto de 49 periódicos que, más allá de los concretos perfiles de cada uno, pueden cobijarse bajo el marbete genérico de periodismo cultural: todos aquellos que se interesan por las letras, las artes, las ciencias y la erudición –lo que entonces se llama literatura– y por las pautas sociales y morales que definen la sociedad; e innovador, porque el análisis se dirige a determinar los aspectos que lo configuran como práctica editorial y singular modalidad de escritura, y por las concepciones y códigos que los sustentan; una vertiente formal y estructural –que contempla desde la grafía, formatos, periodicidad, estilos y estrategias discursivas hasta sus objetivos y
funcionamiento–, que no se había abordado hasta ahora de manera sistemática y que es fundamental para dibujar cabalmente la imagen de la que el sabio Juan Andrés, refiriéndose a la prensa en general, certeramente apellidó como “una nueva clase de literatura, una nueva ocupación de los literatos y un nuevo ramo de comercio literario y económico”.
Inmaculada Urzainqui