Les « chambres de verre », les résidences d’artistes, seraient donc comme des sphères, à la fois d’introspection et d’auto-exposition, dont la mission serait de faciliter l’émergence de nouvelles singularités, de nouvelles relations et des connexions insoupçonnées à partir de ce qui est connu, de ce qui est inconnu et de ce qui est imaginé, en permettant à la distraction et à la rupture d’intégrer le processus créatif. Or, ne s’agit-il pas là de certaines des caractéristiques de ladite « recherche artistique » ? Les résidences d’artistes ne sont-elles pas des espaces de vie créés pour encourager la recherche artistique et la production qui s’ensuit ?
Marta Gili