#AFM2023
Tereza LOCHMANN
ARTS VISUELS, GRAVURE
terezalochmann.com
CONTACT
Grand format / Animalité / Transgression / Métamorphose
En partant de l’observation de la corrida et des fêtes populaires espagnoles, Tereza Lochmann vient développer son projet intitulé Tauromachie intérieure ou le combat des corps.
L’Espagne devient le terreau d’une recherche qui puisera dans trois axes complémentaires : la confrontation homme-animal lors du combat ritualisé des jeux taurins ; la transposition du corps humain et du corps animal dans les fêtes populaires ; et la présence de ces deux réalités dans l’imaginaire de Goya et de Buñuel. Il s’agira ainsi, au travers d’une série de gravures, de se mettre dans la peau de l’animal et de proposer ainsi une vue «de l’intérieur» pour interroger le désir archétypal de l’homme de (re)devenir un animal.
Une frontière mouvante explorée ici par une artiste femme, afin de repenser la relation homme animal non pas comme une rupture, mais plutôt sous l’angle de la communication et de la transgression.
Tereza Lochmann est diplômée des Beaux-Arts de Paris et de l’Académie des Arts, Architecture et Design de Prague. Elle développe une pratique entre la gravure sur bois en grand format, la peinture et le dessin.
Elle fait partie des artistes nominés à la Bourse Révélations Emerige en 2018 et Prix de peinture Antoine Marin en 2022. Depuis 2016 elle a participé à de nombreuses expositions collectives (Galerie Joseph, Halle Saint Pierre, The Bridge, DOC) à Paris et son travail a été présenté lors d’expositions individuelles (Galerie Kaléidoscope). Elle a été accueillie au sein de nombreuses résidences d’artistes en France (Musée Picasso Antibes, Centre d’art contemporain Les Tanneries, Ateliers Medicis, Abbaye de Fontevraud) et à l’étranger (Philippines). Ses œuvres sont représentées dans des collections publiques de FRAC Picardie, Collection de la Ville de Sarcelles et Collection de la Ville de Pantin. En 2022, elle est lauréate du Prix de Gravure décerné par la Ville de Prague.
Son travail s‘articule autour des moments de la transgression, des situations de seuil. Elle explore la ligne fine qui sépare l‘humanité et l’animalité, la civilisation et la sauvagerie. A travers du détournement du processus classique, elle use de la gravure sur bois et de l’impression comme d’outils pour peindre. Dans ses œuvres, réalisées en un seul exemplaire, la gravure tente de dépasser son application traditionnelle et devient un médium contemporain, vivant et variable.
TRAVAUX PRÉCÉDENTS